La crise n'est pas la criseNous ne sommes plus en crise; en fait, nous vivons un cycle normal de transformation qui provoque des ruptures, des déséquilibres et des opportunités. Cette même transformation qui chez une femme enceinte ou un adolescent en croissance présage la naissance d’un autre état ou d’un nouvel être. Un cycle de difficultés pour plein de nouveautés. Nous avons la chance, aujourd’hui, de vivre un embrasement de révolutions portées par les cycles courts des évolutions technologiques. Nous franchissons des paliers sur un rythme annuel, alors que leurs fréquences se comptaient en dizaines d’années au début du siècle précédent (et en siècle, avant).

Notre avancement se fait de façon brutale, par à-coups. Le remplissage de petites conditions apportent un basculement soudain et notre projection sur une marche supérieure. Cela fait mal et provoque un inconfort, notre évolution nous l’impose. C’est un mal nécessaire.

Nous ne sommes plus en crise, notre transformation attend le franchissement de paliers, espaces plus stables que nous appelons phases de croissance. La crise est une constante qui crée en nous un inconfort nous poussant ainsi à prendre des initiatives et à changer.

Le jour où nous n’aurons plus de crises, l’humanité disparaitra, pour renaître peut être sous une autre forme, mais cette prédiction entre dans le domaine de la futuriste science-fiction !

Et oui, tout va tellement vite, encore plus vite, tout va avec tellement de choses, tout devient tellement complexe. L’information est omniprésente et la puissance de calcul des machines dépasse notre puissance de connexions synaptiques. Nous devons nous adapter, ou exploser sous cette pression. Ainsi nous devenons de plus en plus sensible à notre qualité de vie, à sa simplification, son amélioration, au plaisir que nous pouvons avoir dans notre vie de tous les jours. Nous cherchons la liberté, le plaisir, l’éthique, le vrai, la nature, .. . Bref des choses simples qui nous permettent de retrouver un équilibre avec l’antinomie des rythmes de transformations qui nous entourent.

TapasLes années qui viennent vont nous voir nous enfoncer de plus en plus dans des démarches qualitatives, celles touchant principalement notre propre vie d’individu. Nous entrons dans l’ère des tapas : Du très bon, par petits morceaux, le tout rapidement, et avec une bonne Margarita SVP. Et voilà, nous on se fera plaisir, la crise, qu’elle se débrouille par elle-même.

 

Ce billet est réalisé en s’inspirant des tendances en cours, ainsi que celles affichées autour de l’information, ses usages, le marché et surtout un feeling personnel et une touche de bon sens. Ces “prédictions” sont une continuité des celles affichées ces dernières années :